- derrick
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• 1861; mot angl., d'un nom propre♦ Anglic. Bâti métallique supportant le trépan qui sert à forer les puits de pétrole. Les derricks. — Recomm. offic. tour de forage.derrickn. m. Chevalement qui supporte les tubes de forage des puits de pétrole. Syn. (off. recommandé) tour de forage.⇒DERRICK, subst. masc.A.— MANUTENTION1. Principalement CARR. ,,Sorte de grue à longue portée comprenant généralement une grande flèche fixée après un pylône maintenu dans la position verticale, soit par des haubans, soit par des jambes de force`` (NOËL 1968). Quasi-synon. grue, sapine. Des sapines métalliques, pylônes ou derricks, dont l'ensemble est mû par un moteur; elles permettent, grâce à un grand bras supérieur, de déposer la pierre à son emplacement définitif (Arts et litt., 1935, p. 2005).♦ Grue-derrick (LAMBERTIE, Industr. pierre et marbre, 1962, p. 81).2. MAR. ,,Mât de charge sur un quai, servant à la mise à l'eau des embarcations`` (GRUSS 1952). C'est (...) d'un derrick ou grue flottante dont on se sert dans les travaux des quais de New-York (QUINETTE DE ROCHEMONT, Trav. mar., 1900, p. 354).B.— PÉTROL. Charpente, autrefois en bois, actuellement en métal, servant de cadre à l'appareillage utilisé pour forer les puits de pétrole. Derrick pétrolier; derrick en bois, en fer; les treuils d'un derrick. Lorsque le puits exige un entretien incessant, le derrick doit être laissé en place (CHARTROU, Pétroles nat. et artif., 1931, p. 60). Une région pétrolifère où les derricks dressent un cimetière de croix (MORAND, Air indien, 1932, p. 222).Prononc. :[
] ou p. harmonis. vocalique [
]. [
] ouvert ds Pt Lar. 1968 et WARN. 1968, [e] fermé ds DUB. et Lar. Lang. fr., [
] ou [e] ds Pt ROB. Étymol. et Hist. 1861 pétrol. (Année sc. et industr., 429 ds QUEM. Fichier). Angl. derrick (dep. 1756), de Derrick, nom du célèbre bourreau à Tyburn Prison à Londres vers 1600, devenu synon. de « gibet » (1607 ds NED). Bbg. MIGL. 1927, p. 244. — QUEM. 2e s. t. 2 1971.
derrick [deʀik] n. m.ÉTYM. 1861, in Année sc. et industr. 1862, p. 429; mot angl., de Derrick, nom du bourreau de la prison de Tyburn, à Londres, vers 1600, devenu synonyme de « gibet ».❖♦ Anglicisme.1 (1888, in Höfler). Appareil de levage formé d'un bâti vertical généralement métallique. ⇒ Chèvre, grue.2 Mar. Mât de charge sur un quai servant à la mise à l'eau des embarcations.3 (1861). Bâti métallique supportant le train de tiges et le trépan servant à forer les puits de pétrole.1 Bornéo surprend encore : Seria est une ville du pétrole, entourée de villages qui vivent à l'âge de pierre. Trois cents derricks dans la mer, mon cher, avec leur plate-forme à hélicoptères. Des bungalows, naturellement : toutes les villes du pétrole se ressemblent.Malraux, Antimémoires, Folio, p. 395.2 Plantations de derricks, pompes à balanciers alignées en quinconce, stations collectrices flottantes, services de pompage, réservoirs sont regroupés en isolats, îlots défendus par l'éloignement, l'étendue d'eau d'un lac grand comme une mer intérieure ou celle, désertique, de plaines à cactus plates comme la main.Régis Debray, l'Indésirable, p. 71.REM. L'administration française recommande d'employer tour de forage ou tour.
Encyclopédie Universelle. 2012.